De l’impuissance à la résilience
La relation qu'entretiennent les cadres et propriétaires de petites et moyennes entreprises (PME) canadiennes avec l’énergie se résume généralement à peu près à ceci : les factures d’énergie. Ils paient d’ailleurs ces dernières sans trop savoir ce qu’ils pourraient faire pour les réduire si ce n’est restreindre leur utilisation de la voiture, baisser la consigne du chauffage ou fermer les lumières à la sortie du bureau ou de la maison. Les impacts de ces changements comportementaux demeurent toutefois limités.
Impuissance
Les consommateurs d’énergie se sentent souvent pris au dépourvu lorsque surviennent des situations hors de leur contrôle et dont les conséquences peuvent être dramatiques pour leurs budgets, par exemple une hausse subite du prix de l’essence ou encore une pénurie (comme celle du propane survenue au Québec en 2019). Un mot résume leur sentiment général face à de telles situations : l’impuissance.
Les pétrolières haussent le prix à la pompe à la veille d’une longue fin de semaine ou de congés des fêtes? On grognera, on refera un sempiternel reportage sur les automobilistes frustrés ou qui se ruent sur une station où l’essence est quelques sous moins chère que celle d’en face, et on se dira : « à la prochaine fois. » Entre temps, rien ne changera.
Les raisons invoquées pour les augmentations de prix ou de tarifs demeurent de surcroît totalement obscures pour le consommateur d’énergie moyen. Les prix de l’énergie dépendent en effet non seulement de phénomènes économiques et géopolitiques fort complexes, mais également de réglementations gouvernementales qui le sont souvent tout autant. L’électricité n’échappe malheureusement pas à cette réalité.
Hausses tarifaires
En effet, les débats récents concernant la hausse des tarifs d’électricité avaient de quoi susciter l’incrédulité. La Loi visant à simplifier le processus d'établissement des tarifs de distribution d'électricité adoptée en 2019 visait à ce que les tarifs d’électricité n’augmentent pas au-delà de l’inflation. Jonatan Julien, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles du Québec, défendait d’ailleurs ce changement législatif en ces termes : « dans le passé, c'est arrivé souvent que les tarifs d'électricité ont augmenté d'un pourcentage plus élevé que l'inflation. Nous, on voulait limiter l'augmentation des tarifs d'électricité à l'inflation. » (Radio-Canada, “Le gouvernement Legault entend limiter la hausse des tarifs d’électricité”, le 16 mars 2022)
Or, l’augmentation fulgurante de l’inflation des derniers mois a ironiquement mené à l’une des plus importantes hausses tarifaires de l’histoire récente. Oups! Pour répondre à cette situation, le gouvernement Legault a prévu des aides ponctuelles. Cela donnera certainement un répit aux consommateurs d’énergie. N’empêche, du point de vue de ces derniers, l’impuissance demeure.
Alors, que faire?
À l’exception des consommateurs industriels d’énergie, aucune entreprise n’a les moyens de faire l’étude approfondie de sa consommation énergétique et des technologies disponibles à l’interne ni de faire une analyse continue des risques liée au marché de l’énergie. De plus, les PME ignorent la plupart du temps les programmes gouvernementaux auxquels elles peuvent souscrire, faute de temps pour en faire l’étude. En outre, elles n’ont que peu de garanties à savoir si les projets qu’elles peuvent envisager leur permettrait de faire de réelles économies sur leurs factures d’énergie.
Par ailleurs, s’il est possible de se tourner vers des experts-conseils afin de se doter d’un plan d’action de gestion de l’énergie, cette avenue est généralement coûteuse et les études produites par les consultants doivent, pour demeurer à jour, être reconduites chaque fois qu’un changement important survient dans le marché de l’énergie. Cela rend la prise de décision difficile et toujours contingente d’un contexte en constante évolution. Nombre de rapports finissent sur des tablettes et les entreprises qui ont eu de mauvaises expériences deviennent réticentes à réinvestir dans l’étude de leurs systèmes.
C’est pour répondre à ce double problème de manque de ressources internes et de volatilité du marché de l’énergie que Réseaux intelligents pour affaires (RIPA) a développé la solution Alterum.
Solution Alterum
Alterum permet aux entreprises de réduire leurs factures d'énergie en identifiant davantage de sources d'économies à moindre coût. Elle utilise les plus récentes techniques d'intelligence artificielle pour optimiser les dépenses énergétiques en prenant en considération les risques réglementaires et économiques qui impactent les prix de l’énergie. La plateforme permet également aux entreprises d’identifier les opportunités de partage de coûts et de ressources avec d'autres organisations à proximité, permettant ainsi de réduire les factures d’énergie encore davantage.
Avec Alterum, l’impuissance laisse place à la résilience. Sa méthode en trois étapes, permet de réduire les factures d'énergie en :
- Mesurant la performance énergétique en continue;
- Optimisant les dépenses énergétiques en considérant les risques de marché; et
- Partageant des coûts énergétiques avec d'autres entreprises.
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